L’Algérie a présidé ce sommet ministériel, représentée par le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, en présence de la vice présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), l’ambassadrice Selma Haddadi, du Commissaire à l’Education, Sciences et Technologie à la Commission de l’UA (CUA), Gaspard Banyankimbona, ainsi que du Commissaire aux infrastructures et à l’Energie à la CUA, Lerato Mataboge, outre les ministres représentant les pays africains Ce sommet, tenu à huis clos, a examiné la 4e « Déclaration d’Alger » sur les start-up, « portant sur l’appui aux champions africains et aux entrepreneurs, à travers le renforcement de l’écosystème par la coopération africaine, en vue d’une harmonisation des politiques publiques et de la promotion des technologies sur le continent ».
Dans une déclaration à la presse en marge de la rencontre, M. Ouadah a souligné que le Sommet ministériel constitue « le cœur battant » de la Conférence africaine des start-up, rappelant que cette 4e édition a mis en lumière les réussites africaines qui démontrent que « les start-up du continent sont capables de transformer l’économie africaine et d’impulser la transition technologique, la transformation numérique et la prospérité économique ».
A ce propos, le ministre a indiqué que les travaux du Sommet ministériel avaient abordé une synthèse des meilleures politiques publiques mises en œuvre par les pays africains, à « leur tête l’Algérie », afin d’offrir aux jeunes innovateurs l’opportunité de contribuer à une nouvelle économie fondée sur le savoir et portée par les nouvelles générations. La réunion ministérielle a également évoqué la question des incitations fiscales et du financement de la recherche scientifique, en vue du lancement de start-up maîtrisant les technologies et bénéficiant d’un
environnement favorable, afin de rivaliser avec les plus grandes start-up des autres continents, a-t-il précisé.
Et d’ajouter que la Conférence africaine des start-up, à travers le sommet ministériel, constitue une occasion annuelle pour actualiser la feuille de route d’Alger, étant « un document officiel de l’Union africaine », précisant qu’elle « pourrait être le seul document officiel adopté sur le continent africain pour le développement de l’innovation et des start-up, et offrir une véritable opportunité aux jeunes africains de contribuer à une nouvelle économie fondée sur la connaissance et la technologie ».
A cet égard, le ministre a souligné l’importance de maitriser la technologie et de réaliser la souveraineté technologique, à travers le recours à des solutions développées par des compétences africaines. Pour rappel, les travaux de la 4e édition de la Conférence africaine des start-up, lancée samedi, se poursuivent dimanche, à travers un riche programme comprenant des conférences et des ateliers spécialisés portant sur les dernières tendances en matière d’innovation, de technologie et d’entrepreneuriat sur le continent. A noter que cet évènement continental est organisé par le ministère de l’Economie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises, ainsi que par l’accélérateur public « Algeria Venture », sous le thème « Pour l’émergence de champions africains ». APS DZ