Dans ce cadre, le parti du Front de libération nationale (FLN) a qualifié la décision du président de la République de « sage » et « reflétant la profondeur de (sa) vision nationale », qui « privilégie des relations d’égal à égal et place les intérêts supérieurs de la patrie au-dessus de toute autre considération ».
La décision du président de la République, qui « repose sur une base constitutionnelle et légale », délivre un message fort, à savoir que « l’Algérie ne cède à aucun chantage ou marchandage, mais prend ses décisions conformément à sa volonté nationale et aux intérêts supérieurs de la nation, plaçant sa souveraineté au-dessus de toute autre considération »,
estime le parti, réaffirmant son soutien « inconditionnel » à toutes les décisions et démarches du président de la République visant à « concrétiser ses engagements en faveur d’un Etat redouté, maître de ses décisions, constant dans ses positions et confortant son rôle diplomatique en tant que pays pivot à dimension stratégique ».
Pour sa part, le Rassemblement national démocratique (RND) a rappelé que la décision de gracier Boualem Sansal « relève des prérogatives constitutionnelles conférées au président de la République, après qu’un jugement définitif a été rendu à l’encontre du concerné », considérant que cette décision « reflète la sagesse du président de la République et incarne la souveraineté de l’Etat algérien et l’indépendance de sa décision nationale ».
« Forte de ses institutions et de sa décision souveraine et indépendante », l’Algérie attache une importance à ses véritables amis et partenaires, qui reconnaissent sa sagesse et son sens aigu des responsabilités nationales, « loin de toute forme de pression ou de diktat politique », a précisé la formation politique.
Cette décision, explique le RND, a « fait tomber l’une des cartes que certaines parties tentaient d’instrumentaliser pour ternir l’image de l’Algérie », rappelant que « ces mêmes parties avaient déjà cherché à interférer dans le traitement du dossier Boualem Sansal par la justice algérienne ».
De son côté, le Front El Moustakbal a indiqué avoir suivi « avec fierté » la décision du président de la République, qui reflète « une position sage incarnant la profondeur de la vision nationale et le sens aigu de la responsabilité prévalant au plus haut niveau quant à la consécration de l’approche d’un Etat clément privilégiant des relations d’égal à égal tout en étant profondément attaché à la souveraineté nationale ».
Pour ce parti, « la grâce accordée par le président de la République, dans le contexte national et international actuel, porte un message fort, celui d’une Algérie résolument engagée sur la voie de la stabilité et où les intérêts supérieurs de la patrie sont placés au-dessus de toute autre considération, une Algérie clairvoyante et indépendante dans ses positions ». APS DZ