Intervenant au premier jour des travaux de la réunion, M. Magramane a réaffirmé « l’engagement ferme de l’Algérie en faveur des principes de solidarité internationale et du partage des responsabilités, dans un contexte international marqué par de nombreux défis à relever, une recrudescence des crises humanitaires et une hausse du nombre de réfugiés forcés, face au recul des ressources affectées à l’action humanitaire, ce qui laisse prévoir d’importants déficits de financement », ajoute le communiqué.
M. Magramane a affirmé que « l’Algérie, partant de ses principes constants et de son engagement humanitaire, continue depuis plus de cinq décennies d’abriter des réfugiés sahraouis sur son territoire et de leur fournir le soutien nécessaire, en coordination avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), les autres agences onusiennes et les organisations partenaires », précise le document.
Il a souligné que « cet effort constant vise à préserver la dignité des réfugiés et à assurer la continuité des services de base jusqu’à parvenir à une solution juste et durable, favorisant leur retour volontaire et digne dans leurs pays ».
Dans ce contexte, M. Magramane a mis l’accent sur « la nécessité de lutter contre les causes profondes entraînant l’asile forcé, y compris les conflits et la colonisation », appelant à « une approche équilibrée basée sur l’aide humanitaire, la protection et les solutions durables ».
Il a souligné, à cette occasion, « la responsabilité juridique et morale de la communauté internationale dans le traitement des cas d’asile résultant de l’occupation ou des conflits non résolus, notamment en ce qui concerne les réfugiés sahraouis, dans le cadre du respect des principes de la légalité internationale ».
Le chef de la délégation a, en outre, souligné les progrès réalisés dans l’exécution des engagements pris par l’Algérie lors du Forum mondial des réfugiés en 2023, notamment dans les domaines de la santé, de l’enseignement et des infrastructures, ainsi que les efforts en cours pour l’élaboration d’une loi nationale globale sur l’asile, en phase avec les normes internationales et cadrant avec les exigences de la souveraineté nationale.
Il a salué le fait que l’Algérie « continue de s’acquitter de son rôle responsable et actif dans le soutien à l’action humanitaire et la défense des causes humaines justes », conclut la même source.